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Le géomètre refait parler de lui !

L’artiste musicien Tchiko, à l’état civil Bernard Saré, a présenté sa nouvelle œuvre discographique aux hommes de média le jeudi 18 juillet 2013 à Ouagadougou. Intitulé “Ensemble“, il prône la paix et le pardon, seuls gages d’un meilleur vivre ensemble. La cérémonie était placée sous le parrainage du directeur général du bureau d’études Aquatis, Daouda Diané.

Bernard Saré est un mordu de  la musique. Depuis 74 au Lycée technique de Ouagadougou (LTO) qu’il traîne sa bosse avec, pour référence, le Gandaogo national (feu Georges Ouédraogo), pour qui il a une grande admiration. Tchiko a participé aux festivités marquant les 40 ans de musique de cette icône en mars 2008, au SIAO. L’aventure ivoirienne lui a permis de côtoyer le groupe musical ivoirien Les Woody, avec lequel il s’intéresse vraiment à la chose. Le musicien prend part au concert du groupe en août 2008 à Abidjan. Dans son premier album baptisé “Africa“, Tchiko avait revisité des sonorités ivoiriennes dont le titre “Ziglibiti“, et fait un featuring avec les Woody dans le 2^e opus “Pourquoi“. Ce qui lui a valu d’être cité comme artiste qui fait la promotion de la musique ivoirienne. Evoluant toujours dans le même registre que ses précédents albums, le 3^e opus vient taire les plus sceptiques quant à la direction de sa musique, qui se veut une valorisation du patrimoine national par le «Wiré» et la reprise de “Mounafica“ de Georges Ouédraogo, entièrement enregistré au Burkina Faso. “Ensemble“, œuvre de dix titres enregistrés au studio Asaph média production, à safari Prod, au studio La Griffe et chez Billy Dokam est un délice pour l’ouïe. La thématique de l’artiste est simple : l’amour et le pardon à travers des titres “Pardon“, “Pourquoi Afrik“, “Femme idéale“, “Pag ya tim“, une reprise de son premier album en featuring avec Yoni ; le tout saupoudré de rythmes jazz et pop. Le titre éponyme est en deux versions, l’une en acoustique et l’autre en pop. Géomètre de formation et chef de bureau topo à la direction générale des routes (DGR), Tchiko arrive à concilier activité professionnelle et passion. Un acte salué par le parrain, Daouda Diané, qui voit en la personne de Bernard Saré dit Tchiko l’engagement et l’ambition d’apporter sa contribution au rayonnement de la culture burkinabè. Adulé des scènes live, le musicien à ses temps libres officie avec l’orchestre «Les élites du Faso» et celui du «Mouhoun du Faso». Outre les nombreuses scènes en première partie avec des artistes de renom tels que Bailly Spinto, etc., Tchiko compte tracer doucement son sillon dans le paysage musical au pays. Tchiko en live, c’est un délice en perspective. Il nous a gratifié de trois titres sur le plateau du Madiba Maathaï. “Viens au Faso“ est déjà clipé et passe en boucle sur les différentes chaînes de télévision.

Lassané Ouédraogo