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Les photographes du CPO s’impliquent

Le Centre culturel allemand, le Goethe-Institut, en partenariat avec le Centre de photographie de Ouagadougou (CPO), a organisé une conférence-débat autour de la problématique de l’eau et la santé. C’était le samedi 27 avril 2013 à Ouagadougou.

Comment vous imaginez la ville de Ouagadougou dans 2, 5, 10 ans ? Le projet «Ouaga 2013», initié par le Goethe-Institut et le Centre photographie de Ouagadougou, présidé par Warren Saré est né après un atelier de photographie sur le thème «Architecture» en novembre 2013. Elle exprimait le besoin de continuer les échanges et la formation permanente entre des photographes.

«A travers Ouaga 2013, les artistes seront poussés à expérimenter d’autres formes de travail et de présentation. La question autour de l’urbanisme, comme par exemple le management des ressources, la construction des infrastructures, la participation publique aux décisions mais aussi l’organisation de la vie commune et privée se posent essentiellement» ; tel est le contexte dans lequel le projet est né. Une série d’activités qui se tiendront jusqu’en décembre 2013 et qui va porter sur des thèmes comme l’assainissement, l’organisation informelle et la mobilité. Cette session de discussion le samedi 27 avril dernier et qui vont porter sur les questions de l’eau et de la santé a été dispensée par le chargé de programmes Eau et Assainissement de la KFW Ouagadougou, Ingo Baum. Durant deux heures, il a étayé ses propos par des projections photos, des anecdotes et ses propres expériences. Le sujet a concerné les fontaines publiques, le fonctionnement en approvisionnement d’eau, la qualité mais aussi les risques.

L’association Face-O-Scéno accompagne le CPO dans ses activités et veut contribuer de sa manière à la sensibilisation des citoyens. L’eau est certes source de vie, mais elle peut être source de mort si elle est de mauvaise qualité. C’est la leçon qu’a donnée Ingo Baum aux invités sortis nombreux. La série de questions-réponses a levé les voiles d’ombre et a permis de prendre les dispositions idoines pour minimiser le risque lié à la mauvaise qualité de l’eau. La directrice du Centre culturel allemand, Thekla Worch-Ambara, a relevé la pertinence du débat qui permettra d’avoir un impact sur le développement urbain de Ouagadougou. Et Warren Saré d’ajouter que le but ultime de ce projet est d’impacter les citoyens à tous les niveaux. «J’ai une session de travail de trois mois aux Etats-Unis et j’ai dû interrompre pour un mois afin de porter ma pierre à l’édifice. Il s’agit de porter des réflexions sur des thèmes qui peuvent changer la mentalité des citoyens». Une soirée de slam du collectif “Qu’on sonne et voix ailes“ composé de Valian, Tony, B-Ranger et de MT First a tenu les spectateurs en haleine par des mélodies envoûtantes et des textes lyriques captivants.

Lassané Ouédraogo