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"Ciné bras libre" : Que veut Georges Kaboré ?

                       On attend de voir!

Alors que la 9e  édition du festival "Ciné droit libre" va ouvrir ses portes, un autre festival est en train de se peaufiner et risque de troubler la quiétude si on peut le dire de SemsFilms, la structure organisatrice du festival "Ciné droit libre" que dirige Abdoulaye Diallo. En effet, alors que le comité d'organisation de ce grand festival est au four et au moulin pour lancer très prochainement les hostilités qu'un autre acteur culturel bien connu dans le milieu lance le sien "Ciné bras libre" qui se tiendra du 28 au 29 juin 2013, retenez bien, le jour de la clôture du festival de SemsFilms. Et pour ajouter aux confusions, des termes analogiques qui reflètent l'événement d'Abdoulaye Diallo. A titre d'exemples, la dénomination du festival du CCB qui ressemble étrangement au premier-cité. Jugez-en vous-même : "Ciné bras libre" et "Ciné droit libre"; ensuite  "SameFilms" pour "SemsFilms" du nom de la structure; parrainé par Abdoulaye Dao qui allait ressembler à Abdoulaye Diallo de SemFilmsLe thème "Où va le Burkina" pour "Où va l'Afrique". Et que dire dans la forme ? Le contenu du programme de "Ciné bras libre" est semblable à celui de "Ciné droit libre" même si pour le CCB, les événements se tiennent sur deux jours: Conférences, projections, adultes-enfants, débats-formations, concerts.

                                     

Le flyer de Ciné droit libre

 

Mauvaise blague?

Dès l'annonce de la tenue de cette édition et sa publication sur le réseau social Facebook, des voix se sont élevées pour discriminer cette façon de faire du Centre culturel Burkinabè. Au regard de la ressemblance, l'on pourrait penser certainement à une mauvaise blague de Georges Kaboré. Nous avons tenté à maintes reprises de le joindre avant de mettre sous "blog" le présent article. Injoignable pendant deux tentatives, nous avons joint un membre de SemsFilms qui nous a dit que c'était de la provocation mal nourrie. Selon lui, l'autre aurait besoin de pub et c'est pourquoi, ils (NDLR: SemsFilms) ne voudrait plus répondre. Mais en attendant sur l'information distillée sur facebook, "Ciné droit libre" a répondu à l'intéressé en ces termes : " Le festival Ciné Droit Libre regrette la confusion créé par cette annonce du centre culturel burkinabè. Elle tient à rassurer que la 9e édition de son festival se déroule du 22 au 29 juin 2013 sous le thème "Où va l'Afrique?" dans les espaces suivants: Institut Français, Institut Goethe, l'Université de Ouagadougou et les cités universitaires, la MACO et le Village du festival situé sur le terrain vide près de la mairie de Bogodogo. C'est peut-être une parodie et nous sommes entrain de prendre attache avec le centre culturel burkinabé pour mieux comprendre. Merci de la compréhension et vive la 9ème édition du festival Ciné Droit Libre !"

"Pas de confusion", soutient Georges Kaboré

C'est la réponse donnée par le fondateur du Centre culturel Burkinabè, Georges Kaboré après la réaction de "Ciné droit libre". Voici en substance ce qu'il a publié sur Facebook. "Pas de confusion. L'annonce de la première édition de Ciné bras libre a créé une confusion avec les organisateurs de Ciné droit libre. Nous tenons a préciser que c'est deux événements différents, à des dates différentes , à des lieux différents, sur des thèmes différents. Ce festival témoigne de la volonté des jeunes a promouvoir la démocratie et la paix au travers de stratégies et d'actions différentes"

                                                  
                                                                     Le flyer de Ciné bras libre

 

De la nécessité de lever l'équivoque

Le CCB officiellement lancé en 2010 est-il en manque d'inspirations jusqu'à faire du copie-collé ? En agissant ainsi, veut-il que les acteurs culturels ou la population s'intéressent à son centre ? Lors d'une de nos rencontres, ce dernier nous expliquait comment il peinait à faire rouler la machine du CCB. Certes, des activités y sont menées mais sans la participation escomptée. Que l'on se comprenne bien, loin de jouer les partis-pris, nous voulons juste inviter l'intéressé à revoir sa copie au lieu de soulever des amalgames entre acteurs d'un même milieu. Deux choses peuvent avoir le même objectif, celui de contribuer au développement socio-économique du pays mais de là à avoir des similitudes qui frisent l'imitation aberrante, il y a matière à se mettre sur ses gonds. Nous espérons que soit levé cet équivoque entre les  protagonistes car ce n'est pas ainsi que nous arriverons à promouvoir la culture burkinabè.

 

Lassané Ouédraogo



18/06/2013
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